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Vivre en Inde : Quelle(s) vie(s) peut-on mener ?

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En Inde, on peut mener des vies très différentes en fonction des choix que l’on fait, de son quartier d’habitation ou encore du budget que l’on s’octroie chaque mois. Il n’y a pas UNE réalité qui correspond à la situation d’un expatrié en Inde – aussi similaires soient le conditions sociales. Et puis, comme en Inde « everything is possible » (c’est un peu leur devise personnelle), il est très facile de se donner la vie que l’on souhaite, finalement. Encore une fois, tout est une question de choix ! D’ailleurs, pour en savoir plus sur le choix de l’expatrié en Inde, vous pouvez retrouvez mon article sur la question ici.

rickshaw

Dans un rickshaw, en route pour une soirée. Ça rend plutôt heureux l’Inde, finalement !

Comme je sais que pas mal de lecteurs tombent sur ce blog au gré de leurs recherches sur la vie en Inde et que cette dernière ne manque pas d’en intriguer plus d’un, j’ai décidé de vous donner quelques exemples de vies qu’un expatrié étudiant ou stagiaire peut y mener. Ces derniers mois, nous étions cinq de mon master à faire un stage en Inde (4 à Delhi, 1 un à Patna). Cinq jeunes à la situation plus ou moins identique, donc, mais pourtant cinq réalités bien différentes !

Je me suis inspirée de moi-même et de mes amis pour ce billet ; d’ailleurs je pense qu’ils se reconnaîtront (même si j’ai bien étoffé) !

Vivre coupé de la réalité…

… C’est possible, dans une certaine mesure ! Bien sûr on ne se coupe jamais complètement de la réalité en Inde car il y a des choses qu’on ne peut pas ignorer, même en se donnant toutes les peines du monde pour ne pas y être confronté. De plus, avoir l’opportunité de vivre d’une telle façon ne signifie pas qu’on n’a jamais vécu d’une autre façon ou qu’on ne tentera jamais une immersion plus complète.

L’une de mes camarades faisait donc son stage dans une super organisation française où elle était payée chaque mois presque le triple de ce que coûte en réalité la vie à Delhi et logée dans un magnifique appartement qu’elle partageait avec deux autres français et qui offrait tout le confort occidental. Ce n’était pas forcément son cas à elle, mais il est alors facile de ne fréquenter que les soirées-inauguration-du-baby-foot à l’ambassade et de partager son temps entre le confort de son bureau et celui de son appartement.

Select City Walk

L’un des malls de Delhi.

Après, la vie en Inde étant ce qu’elle est, il est tout à fait compréhensible que certains aient besoin de s’entourer d’une bonne dose de confort et de facilités pour être plus aptes à affronter la réalité extérieure !

Vivre entre français…

Il y a BEAUCOUP de Français à Delhi. La communauté française est d’ailleurs la plus grosse communauté d’expatriés en Inde. L’Alliance Française est très dynamique est organise tout un tas d’évènements ; Delhi Accueil est également une bonne plateforme qui permet aux français de s’accueillir mutuellement et de s’entraider dans leur expatriation. Bref, c’est facile de rencontrer des français (d’autant plus quand on est français et qu’on a donc plus naturellement tendance à aller vers des gens de sa nationalité), et facile également de ne s’entourer que de français. Au final, pour certain l’anglais n’est même pas nécessaire et ne parlons même pas de l’apprentissage de l’hindi !

Une de mes amies faisait un stage non payé dans une grande organisation internationale. Sa chef était francophone, elle parlait donc principalement français au bureau. Elle vivait dans un bel appartement à deux pas de son lieu de travail avec deux colocs’ françaises, et payait d’ailleurs un prix pas loin des prix parisiens (bon ok, j’exagère, mais des prix français en tout cas) !

Cela dit, c’est vrai que rencontrer des français quand on est loin de chez soi et dans un environnement aussi dépaysant, ça a quelque chose de réconfortant.

soirées

Soirées entre étudiants internationaux à refaire le monde…

Vivre à la manière des riches indiens.

La classe moyenne en Inde se fait de plus en plus présente, et il y a également quelques quartiers à Delhi qui abritent de bien jolies maisons dans lesquelles résident l’élite de la ville : avocats, médecins, hauts fonctionnaires… C’est par exemple le cas des quartiers de Green Park et d’Hauz Khas dans le sud de la ville. Pour autant, même s’ils sont relativement occidentalisés, ils ne renient pas leur culture indienne ; c’est donc un mélange intéressant.

Un autre de mes camarades qui sort avec une indienne qui faisait son master en France, a été hébergé pendant cinq mois chez les parents de sa copine (alors qu’elle-même était en France à ce moment là). Il écrivait son mémoire, passait son temps libre à faire de la photo, et entre temps il découvrait avec plaisir (hein, autant se l’avouer) le quotidien d’une famille indienne aisée : matchs de cricket, quelques jours à la Kumb Mela, dégustation des plats de la cuisinière, petites bières achetées par la maman…

Alors là, s’en est bien une d’immersion, non ? Juste un peu différente de celle que l’on pourrait habituellement s’imaginer en Inde.

Vivre en immersion totale de chez totale.

En Inde on peut aussi choisir de littéralement se couper du monde occidental et de ne fréquenter plus que des indiens, et surtout de renoncer à tout confort occidental. C’est possible, mais pas vraiment à Delhi où les tentations et la culture occidentale sont un peu trop présentes.

Un de mes amis à décider d’aller faire un stage à Patna, capitale du Bihar, l’un des états les plus pauvres d’Inde. Là bas, pas de distraction ; tous les soirs, tu rentres à la maison où tu passes le temps avec tes colocs indiens. Pratiquement personne ne parle anglais, il a donc du améliorer son hindi pour pouvoir communiquer – même à son stage ! Il me disait que même se déplacer est encore plus compliqué qu’à Delhi car il n’y a pas de transports individuels type rickshaws ou taxis, ni de transports en commun type métro ou tramway : seulement des bus ou des rickshaws « communs » dans lequel le chauffeur entasse le plus de monde possible allant à peu près dans la même direction. Bref, la vie est épique, et 100% indienne !

Un autre exemple de ce que cela peut être la vie en Inde. On a beau s’immerger au maximum dans la culture indienne, cela peut revêtir des réalités bien différentes !

Et… Ma vie à moi.

Je me garderais bien, évidemment, de juger les situations relatées ci-dessus et même de commenter ma propre situation.

Mais, pour ma part, je vivais avec mon Californien dans un barsati, un appartement sur le toit très froid l’hiver et très chaud l’été mais qui a l’avantage d’être très peu cher et je faisais un stage non payé pour une petite ONG locale. Je marchais tous les jours 40 minutes pour aller au boulot, je faisais mes courses dans les petites épiceries du quartier, je fréquentais le Beauty Parlor derrière chez moi pour être au courant des derniers ragots du voisinage et… Je dois bien l’avouer, je faisais aussi quelques petites virées pizza ou hamburger dans des restaurants bien chers et bien occidentaux !

hamburger

Un bon gros hamburger avec du boeuf (enfin, du buffalo dans celui là si ma mémoire est bonne), même à Delhi c’est possible, miam !

Alors voilà, tout ça pour dire qu’en Inde aussi, on a la vie qu’on se donne ! Vivre en Inde, ce n’est pas si terrible ; tout est une question de choix, finalement.

Et vous, puisque vous êtes là : quelle genre de vie vous vous verriez le plus mener en Inde ? Peut-être même y avez vous déjà habité ? Ou c’est en projet ?

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